Hong Kong bénéficie d’un accès Internet illimité contrairement à la Chine continentale. Mais la semaine dernière, le Parlement chinois a adopté une législation sur la sécurité nationale de Hong Kong, ouvrant la voie à des changements radicaux et à un potentiel virage autoritaire. Le texte vise à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères, en réponse au mouvement de contestation lancé l’an dernier contre le pouvoir central dans l’ancienne colonie britannique.

Apple fait partie des entreprises technologiques qui ont pris la parole au sujet de la nouvelle loi. Dans une déclaration à Bloomberg, Apple indique :

Apple a toujours exigé que toutes les demandes de contenu émanant des autorités policières locales soient soumises dans le cadre du traité d’entraide judiciaire en vigueur entre les États-Unis et Hong Kong. Dans le cadre de ce processus, le ministère américain de la Justice examine les demandes de conformité juridique des autorités de Hong Kong.

Apple a également indiqué qu’il n’a pas reçu de demandes pour avoir les données d’utilisateurs de Hong Kong depuis l’entrée en vigueur de la loi la semaine dernière et a noté qu’il ne reçoit pas de demandes directement du gouvernement de cette région.

Du côté des autres sociétés high-tech, Facebook, WhatsApp, Instagram, Google et Twitter ont annoncé qu’elles ne répondaient plus aux demandes d’informations sur leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong, par respect pour la liberté d’expression.