C’est aujourd’hui que se tient l’audition d’Apple, Google, Facebook et Amazon au Congrès américain au sujet d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles. Les patrons de chaque entreprise vont témoigner et ils ont chacun partagé les remarques qu’ils diront à haute voix.

Tim Cook, le patron d’Apple, commence en expliquant que l’iPhone propose, selon lui, la meilleure expérience mobile, mais il note qu’il y a d’autres smartphones commercialisés. Il cite l’exemple de Samsung, LG, Huawei et Google qui ont su se faire un nom avec des « approches différentes ». Et au vu de cet élément, Tim Cook juge qu’Apple « n’a pas une part de marché dominante dans les marchés où nous faisons du business ». Il souligne que c’est le cas aussi bien pour l’iPhone que pour les autres produits de la marque.

Il évoque ensuite l’App Store, présenté comme « une révolution alternative ». Le patron d’Apple note que l’App Store a permis un nouveau modèle de distribution en comparaison avec le marché des boutiques physiques. Il dit que les frais demandés dans les boutiques physiques sont élevés et le fonctionnement n’est de toute façon pas optimal à l’heure d’Internet.

Il continue en indiquant que la plupart des développeurs gardent 100% des revenus générés avec leurs applications. Il fait certainement allusion aux revenus générés par la publicité. En revanche, Apple prend 30% de commission pour tout achat d’application ou microtransaction au sein d’une application.

« Les commissions d’Apple sont comparables ou inférieures aux commissions facturées par la majorité de nos concurrents », déclare Tim Cook. « Et elles sont largement inférieures aux 50 à 70% que les développeurs de logiciels payaient pour distribuer leur travail avant que nous lancions l’App Store », ajoute le dirigeant. Il dit aussi qu’Apple n’a pas augmenté la part de 30% au fil des années.

Tim Cook conclut en disant que l’App Store compte 1,7 million d’applications à ce jour, dont 60 qui viennent d’Apple. « Il est clair que si Apple est un gardien, ce que nous avons fait, c’est ouvrir la porte plus largement. Nous voulons obtenir toutes les applications possibles sur l’App Store, et non les laisser de côté », a-t-il fait savoir.