Apple se serait-il ravisé ? Au mois de juillet dernier, le californien apportait un démenti à l’information selon laquelle le fournisseur OFilm pourrait être impliqué dans une affaire de travail forcé. L’administration américaine accusait pourtant OFilm de traiter en esclaves ses travailleurs Ouighours. Imperturbable, Apple répondait n’avoir trouvé aucune preuve de travail forcé sur ses lignes de production. La firme de Cupertino précisait toutefois qu’elle continuait à enquêter sur le sujet.

OFilm

Si l’on en croit un site d’information coréen, Apple aurait récemment éjecté OFilm de sa supply chain sur les composants photo des iPhone 12. Apple aurait-il enfin trouvé les fameuses preuves des actions illégales de son fournisseur ? On peut légitimement le supposer. Le site rappelle en outre que « La Chambre des représentants des États-Unis a adopté en septembre la loi sur la prévention du travail forcé ouïghour par 406 voix contre 3 », un vote qui aurait pu pousser Apple à réagir

On notera enfin que la décision d’Apple intervient quelques jours seulement après la publication d’un article à charge du Washington Post. Le journal affirmait alors qu’Apple tentait de saborder « en sous-main » une proposition de loi relative au travail forcé en Chine.