Apple cherche visiblement a asseoir un peu plus son monopole de boutique en ligne de musique (iTunes), en visant à interdire l’interopérabilité des fichiers d’un matériel à un autre. Ainsi, la Pomme a saisit le Conseil d’État, en se marquant en faux à l’endroit décret ministériel régissant l’organisation de l’HADOPI. Mais au fait, qu’est-ce que l’inter-opérabilité ?


L’interopérabilité est la capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre. Ainsi, quelle que soit la marque, un CD fonctionne sur n’importe qu’elle chaine et on parle là d’interopérabilité totale.

Le problème pour Apple est que les achats iTunes ne fonctionnent que sur du matériel Apple. Or, Hadopi souhaite que les DRM soient ouvert à toutes les plate-formes, en garantissant leur interopérabilité. En bref, elle veut rendre les DRM disponible aux autres distributeurs, c’est-à-dire que l’interopérabilité soit totale.


Dans une des disposition du document envoyé par les avocats d’Apple, Cupertino souligne un vice de forme dans la procédure, le décret tel que publié au journal officiel diffère du texte validé par le Conseil d’Etat. Ainsi, ce point tente tout bonnement de rendre nul le décret en lui-même, et donc Hadopi tout entier, suite au vice de forme tant au niveau français qu’européen...

Reste que le maintien des DRM permets également à apple de revendre des licences Airplay. Peut-être est-ce aussi un problème de taille pour la Pomme…

Via MacG