Longtemps critiqué pour sa forte proportion d' »hommes blancs » aux postes de direction et plus globalement au sein de l’entreprise dans son entier, Apple a mis les bouchées doubles depuis quelques années pour améliorer ses pourcentages d' »inclusivité ». La question de l’inclusivité étant devenue centrale aux Etats-Unis – où l’emploi au seul mérite compte désormais moins que le respect de quotas dans nombre de grosses sociétés – Apple a ouvert grands les vannes de ses postes à responsabilité aux femmes et aux « minorités ».

Tim Cook rappelle donc les progrès d’Apple en la matière, avec en lien une pleine page du site d’Apple.com qui compile les chiffres à connaitre : on apprend ainsi qu’entre 2014 et 2021, Apple a augmenté ses embauches d’employés féminins de 89%, de 74% le nombre d’employés issus de communautés sous-représentées, de 71% le nombre d’employés afro-américains et de 104% le nombre d’employés d’origine hispaniques !

Désormais, la moitié des salariés d’Apple aux Etats-Unis sont issus du bloc « minoritaire ». Ces chiffres cadrent mieux à vrai dire avec l’énorme progression du niveau de formation et de qualification des femmes aux Etats-Unis, qui sur une même tranche d’âge (20-30 ans) sont désormais nettement plus diplômées que les hommes. Quant à savoir pourquoi les mâles mal embouchés quittent plus tôt les études, disons que le sujet n’intéresse plus vraiment grand monde. Les femmes occupent ainsi 50% des postes dans le secteur des STEM (aux Etats-Unis), soit plus que leur niveau d’employabilité aux USA (47%). Cela n’empêche pas de nombreux Etats américains de continuer à financer des programmes STEM spécifiques pour les filles comme si ces dernières étaient sous-représentées… alors que ce n’est pourtant plus le cas.