La télémédecine est en plein boum de depuis quelques trimestres, et la pandémie de COVID-19 ne suffit pas à expliquer à elle seule la montée du phénomène. En France, les téléconsultations ont été multipliées par 3 sur un an si l’on en croit un sondage Odoxa. Désormais, le recours à une consultation à distance s’est considérablement normalisé au point que 86% des français savent qu’il est possible de consulter un médecin directement de son ordinateur ou de son smartphone.

Téléconsultation

Un smartphone, une tablette ou son ordinateur suffisent pour faire appel à un médecin généraliste… ou spécialiste 

De fait, les apps de santé ne remplacent pas l’avis d’un spécialiste – ce qui explique d’ailleurs peut-être les déboires de la division santé de Google – et les individus se sont habitués aux appels en visio, qui se sont forcément démultipliés lors de la pandémie de Covid-19.  Le terrain était donc bien balisé pour la télémédecine : 1 français sur 2 souhaite recourir aux services de téléconsultations aujourd’hui et 7 sur 10 se laisseraient tenter si le médecin leur conseillait ce type de consultation, un niveau d’engouement pour cette médecine 2.0 qui n’a presque pas d’égal en Europe.

Durant le premier confinement, les recours à la télémédecine ont même été multipliés par 6 pour les médecins généralistes ! Pour mieux faire face à cet afflux de demandes de consultations en ligne, médecins et patients s’organisent : les généralistes peuvent désormais travailler de leur domicile, quant aux patients ou futurs patients, ils passent de plus en plus souvent par un « hub » qui peut les rediriger vers un médecin disponible. Il est ainsi possible d’utiliser une application de téléconsultation comme Livi pour consulter un médecin à toute heure du jour et de la nuit . Après avoir renseigné son compte client (les données sont enregistrées sur un serveur sécurisé), un premier diagnostic peut être donné en quelques minutes généralement, sachant que les téléconsultations sont généralement ouvertes 7 jours sur 7 (et dans le cas d’un service comme Livi, de 7 heures à minuit). Une fois la téléconsultation terminée, le patient reçoit une ordonnance électronique valable bien sûr en pharmacie.

Cette simplicité de mise en oeuvre (pour peu que l’on dispose d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur) ainsi que des contraintes de plus en plus fortes sur la vie quotidienne des individus  – crise énergétique qui rejaillit sur le prix de l’essence, conditions sanitaires – devraient continuer à favoriser la pratique de la téléconsultation. Plus de 4 millions de personnes y ont déjà recours en Europe. Pourquoi pas vous ?