L’hôpital d’Emory Healthcare s’est mis à l’heure d’Apple (qui compte le faire savoir)
Apple ne manque jamais une occasion de montrer ses liens avec le secteur professionnel sous la forme de « stories » évidemment un poil romancées. Cette fois, c’est l’ensemble de l’écosystème hardware et logiciel qui est mis en avant sur le site Newsroom d’Apple : l’hôpital de Emory Healthcare (une centaine de lits) s’est doté d’iPhone, iPad , iMac et Apple Watch, et bien sûr d’une suite d’applications médicales (éditées par Epic Systems) pour littéralement transformer les procédures de soins.
Dans le détail, chaque médecin et infirmier de l’hôpital reçoit un iPhone, des iPad fixés juste à l’entrée de chaque chambre et sur le lit du patient affichent en temps réel des informations de santé et de soins, quant aux alertes, elles arrivent directement sur l’Apple Watch que portent là encore encore tous les médecins. L’iPad accroché au lit du patient permet de consulter le dossier médical, de commander les repas, d’échanger avec l’équipe médicale et bien sûr de suivre le traitement en cours (posologie).
Pour le Dr. Rashida La Barrie, le gain est substantiel : « Je peux rester informée sur mes patients d’une manière qui n’était pas possible auparavant. (…) Le secteur de la santé a toujours été lent à adopter la technologie, ce qui est, selon moi, une grosse erreur. » Cet avis est partagé par le Dr Ravi Thandani : « Nous ne faisons pas que changer la technologie, nous changeons une culture. (…) C’est un nouveau modèle de soins centrés sur le patient et activés par la technologie. »
Plus de technologie pour plus de contacts patients-médecins au final ? C’est ce qu’avance Apple, un constat laudateur qui est pourtant confirmé par le Dr. Vikram Narayan, oncologue urologique à Emory, qui estime que les outils mis en place lui font gagner deux heures par jour ! Outre les médecins, les infirmiers font un constat similaire. Au global, l’intégration bien pensée de technologies de pointe au cœur de l’hôpital d’Emery Hillandale aura permis de faire un peu baisser la pression qui pèse quotidiennement sur les équipes de santé, ce qui est évidemment un résultat presqu’inespéré dans le contexte d’un système de santé pressuré de toutes parts (manque de moyens dans le public, intensité de la charge dans le privé).