Barack Obama a révélé ce mercredi « ne pas être autorisé » à avoir un iPhone comme téléphone au vu de sa fonction de président des États-Unis. La sécurité, pour ce genre de produits, est plus que nécessaire. Il souligne justement que ce facteur l’empêche d’avoir le smartphone d’Apple. Cependant, ses deux filles, toute deux adolescentes, peuvent en avoir un si elles le souhaitent — c’est d’ailleurs le cas. Obama doit donc rester avec BlackBerry. La marque est connue pour être sécurisée de manière générale. Le smartphone en question est bien évidemment un modèle spécial adapté par la police d’élite. Par exemple, il est impossible pour quiconque de géolocaliser le président grâce aux sécurités supplémentaires intégrées. À noter qu’Obama dispose d’un iPad, aucune restriction particulière à ce niveau ne lui est imposée.

Barack Obama Sourire
Cette révélation a été faite auprès de plusieurs jeunes présents à la Maison-Blanche, rapporte l’AFP. Le président américain essaie au maximum de les convaincre à souscrire à une assurance maladie grâce à sa réforme de la santé. Le système diffère de la France où des services comme la Sécurité sociale nous permettent d’être remboursés pour des soins notamment. « Je ne sais pas à combien s’élèvent vos factures. J’ai remarqué que Sasha et Malia avaient l’air de passer beaucoup de temps. J’ai l’intuition que pour nombre d’entre vous, entre la facture du câble et du téléphone, vous dépensez plus de 100 dollars par mois. Vous êtes suffisamment intelligents pour ne pas renoncer à la sécurité (…) d’une assurance maladie pour un coût moindre » que ces abonnements, a-t-il indiqué.

L’iPhone et donc iOS comportent quelques restrictions empêchant les autorités à faire le nécessaire pour ajouter des sécurités supplémentaires. Un scénario plus ou moins du même genre avait été dévoilé récemment en Europe. Les parlementaires allemands doivent arrêter d’utiliser l’iPhone au profit de téléphones cryptés (lire : L’Allemagne n’autorise plus les parlementaires à utiliser des iPhone). Cette annonce a été faite quelque temps après que le téléphone de la chancelière allemande Angela Merkel ait été placé sur écoute par les États-Unis.