Le gouvernement russe a pris la décision de se séparer de ses iPad qu’il utilise pour échanger des données. Il s’est tourné vers le concurrent principal d’Apple, à savoir Samsung. Le ministre des Télécommunications Nikolaï Nikiforov estime que ces tablettes « sont des équipements spécialement protégés, que l’on peut utiliser pour travailler sur des informations confidentielles ». Il ajoute que « ces appareils Samsung correspondent entièrement à ces exigences ».

Samsung Galaxy Tab Pro 8.4 vs iPad mini Retina
Le ministre ne fait plus confiance au gouvernement américain depuis que les révélations autour de l’espionnage sont tombées. La NSA, entre autres, se charge d’observer de près le comportement de nombreuses personnes, dont des politiques, sans les prévenir. En fin d’année dernière, nous apprenions que le téléphone de la chancelière allemande Angela Merkel avait été mis sur écoute par les États-Unis. « Les informations publiées par les médias sur le fait que les services secrets américains vont augmenter sensiblement le volume des données interceptées suscitent, bien sûr, une inquiétude sérieuse chez beaucoup de responsables de commandes publiques » souligne Nikolaï Nikiforov.

Outre le choix de Samsung, des tablettes russes ont été envisagées pour le ministère de la Défense russe. Elles tournaient sous Romos, un système d’exploitation russe qui reposait sur Android. L’intérêt était, là aussi, de se détacher de Google puisque le géant américain est accusé de collaborer avec les services secrets américains en divulguant des informations personnelles.