James Comey, l’actuel directeur du FBI, a réitéré ses propos au sujet d’Apple et de Google, comme quoi les deux compagnies s’engagent à chiffrer les données des utilisateurs pour que personne ne puisse y accéder. Par « personne », il faut comprendre les agences gouvernementales comme la NSA, le FBI, la CIA, etc. Dans une interview avec la chaine CBS pour l’émission « 60 Minutes », James Comey donne ses raisons.

James-Comey
Le directeur n’apprécie pas que les utilisateurs soient « au-dessus de la loi, ça me dérange vraiment ». Il ne comprend pas ce choix, il compare ce chiffrement à la vente d’une voiture dont le coffre ne pourrait pas être ouvert par les forces de l’ordre, ou à la vente d’un appartement dans lequel les forces de l’ordre ne pourraient pas entrer, même si elles ont obtenu un mandat. « Pourquoi voudriez-vous vivre dans ce quartier ? C’est un problème similaire ».

Le FBI et les autres agences traquent les utilisateurs, notamment grâce à leurs téléphones et leurs positions GPS afin de les retrouver. James Comey pense qu’Apple et Google sont allés trop loin. Si un enfant est kidnappé, exploité ou si un terroriste fait rage, aucun téléphone ne pourra être ouvert par le FBI à distance car iOS 8 et Android ont de nouvelles sécurités.

Dans une précédente interview, Tim Cook a noté qu’Apple « n’avait pas les clés » de chiffrement, du coup même le fabricant d’iPhone ne peut pas accéder aux données des utilisateurs. Il faut savoir que James Comey n’est pas le seul à se plaindre de ce chiffrement. Eric Holder, l’actuel procureur général des États-Unis, avait lui aussi fait quelques critiques à ce sujet.