La publication des derniers résultats d’Apple permet aussi de lever le voile sur certains dépenses un peu moins médiatisées, mais qui sont tout aussi importantes pour le groupe, comme par exemple les frais liés aux activités de lobbying. Le firme à la pomme a listé pas moins de 39 domaines dans lesquels elle se devait d’accentuer ses efforts de lobbying, du secteur de la santé, des e-books, de la confidentialité des données sur internet ou bien encore concernant la réforme des brevets (un chantier toujours en cours aux Etats-Unis). Pas moins d’1 million de dollars auront été consacré ce dernier trimestre à ce lobbying actif, ce qui est considéré comme un montant plutôt faible par rapport à ce que déboursent nombre de concurrents (Google dépense 4 fois plus, Facebook près de 3 fois plus).

Apple Big Apple

 

Parmi les tentatives légales de « pression » qui vont dans le sens de l’intérêt de l’utilisateur, il faut citer les efforts d’Apple vis à vis de la protection des données personnelles stockées sur le cloud ou celle des appareils connectés (sous iOS ou OS X), des « efforts » qui ont agacé jusqu’à la direction du FBI et d’autres agences gouvernementales américaines (ce qui est sans doute la preuve qu’Apple va réellement dans le bon sens).

D’autres points sont plus polémiques, comme le fait qu’Apple cherche à modifier les taxes sur les bénéfices aux Etats-Unis (à la baisse bien sûr), de façon à pouvoir rapatrier sans trop de casse son immense fortune en cash disséminée dans différents paradis fisc..heu, dans des pays à la règlementation fiscale « généreuse ».