L’analyste (souvent bien informé) Ming-Chi Kuo, de KGI Securities, a livré une note aux investisseurs ce mercredi, dans laquelle on apprend que le choix de certains fournisseurs d’Apple s’est fait pour le moins dans la précipitation. Ainsi, concernant la production du processeur A9 destiné à l’iPhone 6s, Apple se serait retrouvé en difficulté face aux faibles rendement de GlobalFoundries, qui devait fournir initialement jusqu’à 50% du volume globale des puces mais n’arrivait péniblement qu’à 30%, un résultat très insuffisant, d’autant plus dans un contexte où les ventes d’iPhone dépassent maintenant sans peine les 50 millions d’unités par trimestre.

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Apple se serait donc tourné vers TSMC à la dernière minute, afin de rajouter 30% de volume de production supplémentaire; les 40% restant sont à la charge de Samsung. Malgré son poids sur le marché des composants, il est vite apparu évident à Apple que le géant sud-coréen n’avait pas les capacités de production en 14 nm pour fournir les quantités nécessaires de processeurs A9. Selon un autre analyste, Timothy Arcuri, TSMC aurait eu un autre argument pour s’octroyer les faveurs d’Apple : le prix de ses puces.

Il semble donc au final qu’Apple pourra compter sur 3 fournisseurs de composants pour sécuriser la production des processeurs A9 qui équiperont la prochaine génération d’iPhone. De quoi « amortir » sans peine un nouveau trimestre de lancement record.