L’iPhone « Nano » n’a jamais fait autant parler de lui que depuis le début du Congrès mondial de la téléphonie mobile de Barcelone. Et pourtant, Apple est le grand absent de ce rendez-vous. Ainsi, à la question : comment être présent sans y être ?, la pomme a peut-être choisi le marketing viral. Et avec toutes ces rumeurs sur un iPhone « Nano » dans le segment d’entrée de gamme, le message est le suivant : « Je ne suis pas là chers concurrents, mais j’ai un iPhone nano de côté pour vous contrer. Tout du moins j’y travaille… » L’art de briller par son absence, en somme.


Ainsi, après les révélations de Bloomberg, TechCrunch et The Wall Street Journal (lire : Le Wall Street Journal confirme l’arrivée prochaine d’un iPhone « Nano », c’est aujourd’hui à Cult Of Mac de dévoiler des exclus. Selon une source qui aurait souvent fourni des informations solides au site, cet iPhone « Nano » embarquerait le minimum nécessaire de mémoire (4 Go par exemple) pour faire tourner l’iOS et permettre le stockage de données tampons. Cette stratégie serait celle retenue pour réduire le coût de l’iDevice. Mais alors, me direz-vous, comment régler le problème du stockage ? Il semblerait qu’Apple ait choisi de jouer la carte du stockage des données en ligne, à la manière de la dernière Apple TV. Et oui, vous n’avez pas rêvé, le stockage des fichiers (photos, vidéo, e-mails et musique) se ferait directement via un « nuage » en ligne (terme très à la mode pour parler de stockage personnel de données en ligne). La lecture de vos fichiers passerait tout bonnement par du streaming. Toujours d’après cette source, MobileMe pourrait être au centre de cette stratégie. L’onéreux service d’Apple serait (enfin) gratuit et marcherait correctement (on a le droit de rêver non ?). Ce modèle pourrait trouver son public, surtout chez femmes et les gens qui veulent avoir un iPhone avant tout pour communiquer.

A peine lancée, cette rumeur est source des grandes interrogations  : comment accéder à son contenu dans une zone peu couverte, voire pas couverte du tout par son réseau de téléphonie mobile ? Et qui serait prêt à patienter de longues secondes pour charger du contenu ? En outre, vu la saturation du réseau 3G, comment être sûr de la fiabilité générale de ce nouvel éco-système ?

Gageons que si Apple a véritablement retenu cette idée, la firme aura trouvé une solution pour palier à ce problème.