Michael Bromwich, le contrôleur nommé par la justice américaine afin de vérifier qu’Apple ne commet pas d’infraction anti-trust, a toujours la dent dure à l’encontre de Cupertino. Alors que sa mission de surveillance touche à sa fin, Bromwich considère qu’Apple n’est pas encore pleinement coopératif avec ses services : « Ce manque de coopération projette une ombre dispensable sur les progrès concernant le développement d’un programme de conformité avec les règles anti-trust« . Bromwich va même jusqu’à considérer qu’Apple est son propre ennemi dans cette affaire, mais reconnait par ailleurs des progrès substantiels dans la mise en place de nouvelles procédures antitrust, avec des formations spécifiques pour ses cadres.

Bromwich

Si les critiques sont toujours là donc, le ton s’est néanmoins un peu apaisé par rapport à la période où Apple accusait carrément Bromwich de gonfler artificiellement ses émoluments. Ces taquineries pourraient encore continuer un moment s’il advenait que la juge Cote estime nécessaire de prolonger la mise sous surveillance d’Apple.

Une autre décision pourrait mettre un terme définitif à l’ensemble des procédures en cours : celle de la Cour Suprême américaine, qui doit se prononcer sur la responsabilité d’Apple dans l’affaire dite « des iBooks« .