Cela fait déjà trois ans qu’Apple a été condamné dans l’affaire dite des iBooks pour avoir maintenu artificiellement élevés les prix des iBooks grâce à un arrangement jugé illégal avec 5 éditeurs de renom. Suite à cette décision de justice, le DoJ avait placé  Cupertino sous la surveillance active de Michael Bromwich, un individu au style austère qui s’était très vite créé des inimitiés chez Apple en interrogeant des cadres dirigeants n’ayant rien à voir avec l’industrie du livre numérique.

Bromwich

Trois ans plus tard donc, et après bien des grincements de dent de parts et d’autres, c’est enfin l’heure de la délivrance pour Apple puisque le DoJ a décidé de lever la surveillance resserrée de ses activités commerciales concernant la vente d’iBooks. Bien qu’en termes un peu froids avec Apple, Michael Bromwich a reconnu que la société avait mis en place un programme interne visant à éviter à l’avenir toute infraction anti-trust. Il faut dire aussi que l’on voyait mal l’ex-superviseur émettre des réserves pour finalement risquer de rempiler quelques années de plus dans un cadre de travail où il ne devait pas se sentir bien accueilli (euphémisme).