Apple s’intéresse aux travaux sur la réalité virtuelle de l’Université de Stanford
L’intérêt d’Apple pour les technologies de réalité virtuelle n’est plus un secret; les acquisitions récentes, les embauches de spécialistes du secteur et les dépôts de brevets en cascade sont une preuve indirecte qu’il se trame quelque chose à Cupertino, même si comme d’habitude la culture du secret empêche d’en savoir beaucoup plus. Un autre indice de cette passion soudaine d’Apple pour la VR nous vient de l’Université de Stanford. Jeremy Bailenson, Directeur du laboratoire Virtual Human Interaction à Stanford, a en effet confirmé dans une interview au Wall Street Journal que des membres du staff d’Apple se sont rendus plusieurs fois dans son laboratoire ces trois derniers mois alors que cela n’était jamais arrivé auparavant.
Les travaux du VHIL concernent de vastes pans du secteur de la VR : chat virtuel, transformation de genre (un homme devient virtuellement une femme pour mieux comprendre les discriminations de genre), enseignement des sciences, etc…
Et Bailenson en est lui aussi persuadé, les ingénieurs d’Apple qui visitent son labo ne sont pas là pour rien : « Ils viennent et ils ne disent pas un mot; mais ils enregistrent toutes les informations« . La visite d’Apple au très réputé Labo de Stanford rappellera quelques souvenirs à nos plus anciens lecteurs (et à ceux qui sont informés sur cette époque). On se souvient en effet qu’à la fin des années 70, Steve Jobs et quelques uns de ses meilleurs ingénieurs s’étaient rendus au Xerox Parc, un laboratoire à la pointe de la recherche informatique où Xerox expérimentait les toutes premières interfaces graphiques (sur des machines appelés Star).
Certaines des innovations de Xerox allaient servir quelques années plus tard pour la conception du tout premier ordinateur grand-public à interface graphique, le Lisa d’Apple. Les ingénieurs d’Apple se déplacent rarement pour rien…
Belle comparaison ! L’époque où Apple a compris l’intérêt de la souris dans l’interaction homme-machine alors que Xerox ne comprenait même pas l’utilité des inventions de ses chercheurs …
Hum hum les chercheurs de stanford c est quand même une autre pointure.
Ils ne parlent pas ,donc pas de questions ,par contre ils enregistrent tout.Ça ressemble a de l espionnage