Ken Segall, ancien gourou d’Apple, regrette la simplicité de l’ère « Steve Jobs »
Apple a t-il perdu de son mojo et de la simplicité légendaire qui faisait son image de marque ? Ce constat un brin négatif, c’est celui de Ken Segall, ancien publicitaire et surtout véritable gourou d’Apple (pour lequel il a travaillé dans les années 80). Concepteur de la campagne « Think different » et inventeur du nom de l’iMac, Segall ne se privait jamais de donner des avis tranchés sur Apple, une habitude que l’intéressé a visiblement conservé jusqu’à aujourd’hui.
En 2007, l’iPhone se résumait à un unique modèle…
Dans un long article publié dans le Guardian, Segall revient sur l’ère post-Steve Jobs, avant tout caractérisée par une perte de certaines des valeurs de l’entreprise, dont le goût prononcé pour la simplicité. « La croissance spectaculaire d’Apple était portée par l’amour de Steve Jobs pour la simplicité » affirme en préambule l’ex-salarié d’Apple; « Cet amour – vous pouvez appeler cela de l’obsession – se voyait dans le matériel, le logiciel, le packaging, le marketing, l’architecture des Apple Store et même dans l’organisation interne d’Apple« .
9 ans plus tard, l’offre s’est élargie…pour plaire à une plus large clientèle
Mais ça, c’était avant. Suite à la disparition de Steve Jobs, un Apple un peu différent a commencé à se mettre en place et « un nombre grandissant de personnes ont eu le sentiment que l’Apple de Tim Cook n’était pas aussi simple que l’Apple de Steve Jobs » . Pour Segall, cette perte de simplicité se retrouve à de multiples niveaux, dans les produits eux-même et jusque dans leur dénomination : l’iPhone « S » est ainsi jugé « absurde » et globalement Segall regrette que les gammes de produits ne soient pas plus resserrées.
Ken Segall, ancien publicitaire d’Apple et chantre de la simplicité, se montre plutôt critique sur l’Apple de l’ère Cook
Pour autant, cette complexification de l’offre possède sa part d’inéluctable : « Une clientèle plus large a des besoins plus diversifiés » admet Segall, « Si Apple se mettait à ignorer ces besoins, cela forcerait seulement ses clients à aller voir ailleurs« .
Au final, si Apple est bien forcé de s’adapter à une nouvelle base de clientèle à la fois plus diversifiée et volumineuse, le goût de la simplicité reste encore présent même si cette fois il a bien fallu faire des compromis, ce que reconnait d’ailleurs Segall : « Oui, les gammes de produit Apple sont devenues plus compliquées. Mais sont-elles réellement aussi compliqué que cela ? L’ensemble des produits Apple pourrait aisément tenir sur une table de taille de moyenne. Quand une entreprise se soucie autant de simplicité, elle offre les bons choix, pas une infinité de choix« . Au final, le constat n’est pas aussi sévère qu’attendu, mais Segall semble clairement nostalgique d’une époque où Apple parvenait à faire vibrer les foules avec un seul appareil par gamme (le premier iPod, l’iMac, et bien sûr l’iPhone de 2007). Les temps changent…
Tssss
Je pense que Jobs avait des idées révolutionnaires mais ce temps est passer et les idées trépassent malheureusement
En 2008, l’iPhone se résumait* à un seul modèle
Je voit pas se qu’il y’a de compliqué, par coutes du côté des Mac y’a des grosses incohérences
Si les volumes de vente ont beaucoup augmenté, c’est aussi parce qu’Apple s’est décidé à accepter de prendre en compte les demandes des utilisateurs comme les grands écrans par exemple . Mais ils ne peuvent convenir à tout le monde. Un seul iPhone c’était bien, quand il n’y avait pas de concurrents ou quasiment.
C’est ça, on compare l’incomparable..
Même une entreprise comme apple doit s’adapter a la concurrence.
Ouais le Cook ne fait pas que s’adapter à la concurrence, il fait surtout bien plaisir aux actionnaires, le contraire de Jobs
C’est exact, malheureusement… Preuve en est: L’iphone SE qui n’a servi qu’a dynamiser les ventes d’Iphones jugés décevantes.
Steve Jobs vouait un véritable culte pour le produit, en matière de design, simplicité d’utilisation… Chaque produit se devait d’être « révolutionnaire », et atteindre une certaine perfection. L’aspect financier n’était alors qu’au second plan. Le produit ne se pliait pas aux exigences du marché, le produit devançait les exigences du marché. Steve qualifiait les études de marché inutiles, et il avait repris une citation d’Henri Ford pour exprimer sont propos: « Si j’avais demandé a mes clients ce qu’ils auraient souhaité avoir, ils m’auraient tous répondu: un cheval plus rapide ». « Le client ne sait pas ce qu’il veut tant qu’il n’a pas le produit sous les yeux ». Les produits « pommés » pour appliquer cette « doctrine » se devaient alors d’être révolutionnaires, et ils l’étaient sous l’aire Jobs !
L’iphone 6 décliné en 2 tailles a marqué (pour ma part) le début d’une adaptation (voire presque soumission) au marché, actionnaires & Co… On perd de l’innovation car on cherche a s’adapter au marché, aux besoins de l’utilisateur au lieu de les devancer.
L’Apple Watch… Apple nous vend des bracelets et non des montres connectées. De plus, sortir 3 finition dont une aux prix s’élevant a 11 000 dollars, c’est incompréhensible…
Je ne comprend toujours pas pourquoi avoir sorti un Ipad pro 9.7 alors qu’il y a la gamme « Air »… Que va devenir la gamme Air alors ?
Apple perd en simplicité, sort une multitudes de produits, s’adapte et perd son charme…
Sous l’ère Steve Jobs, il y avait déjà les modèles « S » : 3GS et 4S …
Heureusement que les iPhones ont évolué et permettent toujours plus de chose.
Je trouve l’appareil encore simple pour les personnes ayant du mal avec la technologie.
Si l’iPhone n’avait pas évolué, tout le monde se serait cassé de chez Apple, déjà qu’on reproche qu’actuellement Apple évolue lentement…