Aux états-Unis, il n’est pas rare que les grosses entreprises prennent à leur charge les assurances santé de leurs employés, ce qui signifie aussi qu’en dehors de ces structures, ce sont les assurances privées qui prennent le relais, des assurances privées qui sont souvent très chères si l’on désire un niveau de couverture santé acceptable, ce qui représente un risque dès lors qu’on ne dispose pas des ressources suffisantes.

Pourquoi ce petit préambule me direz-vous ? Parce que tout simplement, et comme le remarque fort à propos le site TouchArcade, la fin programmée de l’Obamacare pourrait pénaliser bon nombre de petits studios indépendants qui fournissent quelques unes des plus belles pépites de l’App Store. La masse de ces petits développeurs est souvent composée d’anciens informaticiens qui travaillaient pour le compte de sociétés de taille moyenne au minimum. La création d’un studio est alors un risque réel pour ces développeurs puisqu’ils quittent bien souvent l’entreprise qui leur offrait salaire et couverture santé avant de sauter dans l’inconnu, avec pour seul système de couverture santé…l’Obamacare justement. Sans ce parapluie d’assurance santé « à minima », nombre de ces développeurs ne se seraient sans doute jamais lancés dans l’aventure, sans compter que l’abrogation de l’Obamacare par Donald Trump risque fort de pousser certains studios à fermer leurs portes, les développeurs préférant alors retrouver la « protection » d’une grosse structure (Apple, HP ou tout autre société informatique de taille respectable).

On remarque ainsi que depuis la promulgation de l’Obamacare, le nombre de petits studios indépendants a littéralement explosé aux Etats Unis: le quart des développeurs indépendants ne bénéficient pas de couverture santé privée et vivent donc sous le seul bouclier de l’United States Affordable Care Act (Obamacare). Et voilà comment une décision politique (et largement idéologique) pourrait impacter sur le dynamisme des sociétés de développement mobiles.