7 trimestres, cela fait donc 7 trimestres d’affilée qu’Apple aligne des bénéfices records représentant 90% ou plus de l’ensemble des profits du secteur mobile; lors du troisième trimestre 2016, Apple avait déjà frôlé la « barre » presqu’indécente des 92% de profits du secteur, une limite franchie allègrement lors du Q4 puisque selon Canalys, la part des bénéfices réalisés par Apple représente désormais un peu plus de 92% de l’ensemble du secteur mobile. 

Cette domination sans partage sur le plan économique, Apple la doit bien sûr aux ventes massives d’iPhone lors du Q4 2016, les iPhone 7, 7 Plus et consorts s’étant écoulés à plus de 78 millions d’unités. Sachant que le prix moyen unitaire d’achat a été de 695 dollars lors de cette période, il ne faut pas s’étonner que le californien laisse la concurrence loin derrière, y compris Samsung qui a pourtant vendu 77 millions de smartphones…mais à un prix moyen unitaire d’achat de seulement 182 dollars. Si l’on rajoute à ces données l’énorme marge d’Apple sur chaque appareil vendu, on obtient bien ce niveau de bénéfice absolument hors-norme.

Au delà d’Apple, les comptes sont rapides : Samsung génère 6% des profits du secteur, et Xiaomi 2%. Pour tous les autres fabricants, c’est la soupe à la grimace ou au mieux l’équilibre (pas de réels profits mais pas de pertes non plus). Et ce n’est sans doute pas fini : la sortie annoncée d’un iPhone 8 beaucoup plus innovant pourrait même renforcer le poids économique d’Apple dans le secteur mobile (les analystes tablent sur un premier trimestre de ventes de 100 millions d’unités).