Apple ne pouvait déjà pas vendre d’appareils ou de logiciels en Iran à cause de décisions politiques des Etats-Unis. La situation ne va pas s’arranger, puisqu’une nouvelle étape vient d’être franchie : les créateurs d’apps iraniens ne pourront plus développer et distribuer librement leurs produits sur les App Stores officiels des autres pays.

Mardi, par exemple, Apple a retiré du marché l’application de covoiturage Snapp, après s’être attaqué à d’autres apps de services comme la livraison de repas ou le shopping.

Et les développeurs iraniens ont été prévenus il y a peu, puisqu’ils ont reçu un message avançant que l’App Store ne pourrait plus « distribuer ou faire des affaires avec les apps ou développeurs » liés à certains pays sous embargo américain. La décision viendrait principalement du fait qu’Apple prend un pourcentage sur tout achat effectué sur l’App Store, et aurait donc des revenus que les lois américaines interdisent dans la situation actuelle.

Le ministre des télécommunications iranien, Mohammad Javad Azari Jahromi, a avancé ses inquiétudes sur Twitter : « 11% du marché du téléphone portable en Iran appartiennent à Apple », il affirme donc saisir les tribunaux sous peu pour non respect des droits élémentaires des clients. Notons d’ailleurs la richesse de cette affirmation, alors que Twitter est un service banni en Iran.