Apple critiqué par l’économiste Joseph Stiglitz au sujet des impôts
Le Forum économique mondial se tient en ce moment à Davos en Suisse où de nombreux patrons, personnalités politiques et autres spécialistes sont présents. Un rendez-vous avec, entre autres, Joseph Stiglitz a eu lieu et il n’a pas hésité à critiquer Apple.
« Si vous ne contribuez pas en payant votre juste part d’impôts, vous n’êtes pas une entreprise responsable. Certaines entreprises font l’objet de beaucoup d’attention, comme Apple. Vous devez vous demander : sont-elles sincères ? », a déclaré l’économiste américain qui a reçu le Prix Nobel en 2001.
Ces propos interviennent quelques jours après une déclaration de Tim Cook. Le patron d’Apple a estimé qu’une réforme de la taxation des sociétés était nécessaire. « Je serais certainement la dernière personne à dire que le système actuel ou le système passé était le système parfait. J’espère et je suis optimiste qu’ils [l’OCDE] trouveront quelque chose », a récemment dit le dirigeant lors d’un passage en Irlande. « C’est très complexe de savoir comment taxer une multinationale… Nous voulons désespérément que ce soit juste », a-t-il ajouté.
Apple fait de l’optimisation fiscale, en Europe tout particulièrement, pour payer le moins d’impôts possible. Amazon, Google ou encore Facebook font la même chose et certains pays, dont la France, veulent que cette pratique cesse.
Et ce n est pas un dangereux communiste qui fit cela.
Taxation a la source a la vente du produit où ça été effectué
Le problème ce ne sont pas les entreprises qui font de l’optimisation fiscale, mais bien les lois sur la taxation qui sont mal pensées. Une entreprise ne peut pas juste se dire tiens moi je vais être gentil et payer plus d’impôts et rien optimiser. Cela les mettrait dans une position de faiblesse vis à vis de ses concurrents et risquerait de faire couler la boîte. La seule solution est de revoir les lois, ou la façon de taxer ces entreprises, pour qu’elles payent des impôts de manière juste et équitable, afin que ça n’impacte pas la concurrence.