Les nouvelles ne sont pas bonnes sur le front du coronavirus : la Chine vient de reporter une session du parlement (une première dans l’ère moderne) et parle de la plus grande crise sanitaire depuis 1949, le nombre de décès sur 24 heures à battu un triste record ce dimanche (150 morts), la France annonce qu’elle se tient prête à une épidémie sur son sol et en Italie, un pays qui compte désormais des dizaines de cas d’infections, les autorités ont décidé d’annuler les deux derniers jours du Carnaval de Venise.

La crise qui devait être de « courte durée » n’en finit plus de durer justement, et cette absence de vision à moyen terme (+ l’avalanche de mauvaises nouvelles) a fini par plonger les investisseurs dans la panique : les bourses mondiales s’effondrent ce lundi 24 février et AAPL n’échappe pas à la chute, avec un cours de l’action AAPL à 313,05 dollars avant cotation, soit un gadin de 2,26% (-7,25 dollars). Apple n’est pas le plus impacté loin s’en faut, même si cela n’a rien de rassurant en soi. En France, le CAC 40 est en ébullition et passe sous les 6000 points ; ArcelorMittal plonge de 8,2%, Peugeot et Renault chutent respectivement de 5,4% et de 4,5% et le groupe Accor s’effondre de 6,5%. Même le secteur du luxe n’échappe pas à la panique (-3,38% pour LVMH).