La justice américaine estime qu’Apple n’a pas limité la liberté de parole des conservateurs
Freedom Watch, une association civile américaine proche de la droite, vient de perdre son round judiciaire contre Apple, Google, Facebook et Twitter. Il y a quelques mois de cela, l’association avait porté plainte contre ces 4 firmes technologiques en arguant que ces dernières censuraient – sur leur plateforme – la liberté d’opinion des conservateurs. Le juge Trevor N. McFadden de la Cour d’appel de Washington n’a pas hésité à débouter cette plainte, estimant qu’il n’existait pas de preuves que ces sociétés censuraient les idées politiques des conservateurs ou plus généralement qu’elles ne respectaient pas le premier amendement. Dans le détail, le juge McFadden affirme que la Freedom Watch n’a pas réussi à démontrer que Twitter, Apple, Google ou Facebook agissaient « comme des acteurs quasi-étatiques » qui « créent, opèrent et contrôlent une plateforme destinée au public et au bénéfice du public ». Rappelons ici que la plainte de Freedom Watch s’inscrit dans un contexte bien particulier aux Etats-Unis : le président Donald Trump en personne accuse régulièrement les réseaux sociaux de censurer les voix conservatrices (il l’a encore fait il y a quelques heures, menaçant même Twitter ou Facebook de fermeture).