Apple a répondu au régulateur australien (ACCC) concernant les remarques des développeurs sur le processus d’examen des applications sur l’App Store. Le fabricant se dit « surpris » par leurs remarques.

Apple est surpris des critiques de développeurs pour l’examen des applications

Apple est « surpris » par la réaction des développeurs australiens

Tout a commencé en septembre dernier lorsque l’ACCC a lancé une enquête visant l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Le régulateur australien voulait connaître l’expérience pour ce qui est des utilisateurs, développeurs et autres. Des développeurs ont notamment critiqué la communication d’Apple quand il s’agit de refuser une application. Il arrive qu’Apple ne donne pas la raison ou soit très vague. Cela oblige les développeurs à se battre pour tomber sur une personne qui veut bien expliquer le problème. En outre, des développeurs parlent d’une position dominante sachant qu’il n’y a pas d’alternative.

Aujourd’hui, Apple se dit « surpris d’entendre que les développeurs ont des préoccupations légitimes quant à leur capacité à s’engager avec Apple dans le processus d’examen des applications ». Le groupe assure qu’il investit « beaucoup de temps et de ressources pour s’engager directement avec les développeurs ».

Apple détaille ensuite le processus d’examen d’applications, notamment le fait que ce sont des employés qui font les vérifications. Le groupe ajoute que 73% des applications soumises sont examinées sous 24 heures avec le verdict dans la foulée. En cas de rejet, Apple assure fournir la raison du problème et permet aux développeurs de prendre contact avec la personne qui a vérifié l’application. Les développeurs peuvent également faire appel du rejet de l’App Store.

Pour les accusations de position dominante, Apple se défend en expliquant que son objectif est de protéger les utilisateurs en bloquant les applications frauduleuses, non fonctionnelles ou malveillantes. En d’autres termes, Apple estime qu’un App Store alternatif ne permettrait pas d’avoir une telle sécurité.

Il faudra attendre le 31 mars pour avoir le premier rapport détaillé du régulateur australien sur l’App Store et les développeurs. Apple rejette en tout cas le sentiment que les développeurs sont maltraités.