Le M1 domine de très haut la mêlée des processeur mobiles. La puce Apple Silicon est à ce point performante qu’elle « motorise » déjà le MacBook Air, le Mac mini et la nouvelle gamme colorée d‘iMac. Les nouveaux iPad Pro y ont eu droit eux aussi, et d’ici 2 ans , tous les ordinateurs Mac seront équipés d’un des successeurs de cette puce. Les premiers benchmarks montrent un rapport puissance/consommation énergétique très au dessus des processeurs concurrents, qu’il s’agisse des CISC d’Intel ou des SoC de Qualcomm (Snapdragon).

Piqué au vif, Qualcomm s’apprêterait à réagir. Cristiano Amon, le CEO de Qualcomm, a déclaré à Reuters qu’il comptait bien reprendre la main : « Nous devrions avoir les meilleures performances pour un appareil alimenté par batterie », a déclaré Amon. « Si ARM, avec qui nous entretenons une relation depuis des années, développe finalement un processeur meilleur que ce que nous pouvons construire nous-mêmes, alors nous avons toujours l’option de la licence d’ARM ».

Qualcomm Logo Batiment

Amon estime cependant que Qualcomm devra certainement produire sa propre puce (donc en dehors de l’architecture ARM) pour rivaliser avec l’Apple Silicon. Pour parvenir à cet objectif, Qualcomm s’appuierait sur les compétences de Nuvia, une société conceptrice de puces que Qualcomm a racheté un peu plus tôt cette année pour 1,4 milliard de dollars. Nuvia vous dit quelque chose ? C’est normal : cette startup américaine a été créée par Gerard Williams III, un ancien ingénieur de l’équipe processeur d’Apple. La firme de Cupertino accuse d’ailleurs son ex-employé de vol de technologies brevetées et d’avoir débauché des salariés alors qu’il travaillait toujours pour la compagnie !

Les promesses de Qualcomm étant ce qu’elles sont, on rappellera tout de même que le fondeur avait fait des déclarations tonitruantes similaires concernant le Ax d’Apple (lors du passage au 64 bits). Des années plus tard, le Snapdragon court toujours après le Ax.