Le Wall Street Journal en est fermement convaincu : dans un assez long article d’analyse, le célèbre journal explique pourquoi les géants de la tech américaine, dont fait partie Apple, seront beaucoup plus résilients à toutes les crises et tentatives de démantèlement que les anciens conglomérats industriels. Pour le WSJ, les GAFAs bénéficient d’une surface financière incomparativement plus étendue que les anciens trusts du pétrole, du charbon, du gaz ou de l’acier, sans compter une diversification de leurs activités jamais vue auparavant à cette échelle.

Logo Apple

Cette diversification est aussi ce qui permet à ces sociétés de ne pas s’effondrer sous leur propre poids, contrairement à à ce qui est arrivé à des géants comme General Electric, Toshiba, Johnson & Johnson, Siemens ou bien encore Nokia, qui étaient bien trop dépendants d’une seule technologie et/ou service. Les GAFA, et Apple tout particulièrement, bénéficieraient aussi de la puissance de leur écosystème : « tous les produits sont rattachés à une unique plateforme » insiste Kim Wang, professeur à la Suffolk University’s Sawyer Business School.

Le moindre nouveau produit ou service Apple vient ainsi se « plugger » à cet écosystème global rattaché lui même à une base installée de plus d’1,5 milliard d’utilisateurs, ce qui accélère d’autant son adhésion par le plus grand nombre. Les rumeurs autour de l’Apple Car ou de l’Apple Glass illustrent parfaitement cette course en avant d’une diversification quasi sans fin. Seul obstacle possible sur la route de ces sociétés « too big to fail » ? Les procédures anti-trust, qui dans les cas les plus extrêmes pourraient se terminer par des démantèlements.