Comment Apple et Google gèrent-ils les applications de cryptos malveillantes au niveau de l’App Store et du Play Store ? C’est un sujet important et les deux groupes sont justement questionnés sur le sujet.

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Des questions sur les applications de cryptomonnaies malveillantes

Sherrod Brown, le président du Sénat américain chargé des questions bancaires, du logement et des affaires urbaines, a envoyé une lettre à Tim Cook (patron d’Apple) et à Sundar Pichai (patron de Google) pour les questionner sur les mesures pour vérifier, examiner et supprimer les applications de cryptos avant et après qu’elles deviennent disponibles au téléchargement sur l’App Store et le Play Store.

Ces applications peuvent faire penser au phishing, en essayant de duper les utilisateurs, leur faisant croire qu’ils ont affaire à des sociétés légitimes, alors que ce n’est pas le cas. Les questions de Sherrod Brown font suite à la publication récente d’un rapport du FBI indiquant qu’en moins d’un an, 244 investisseurs se sont fait escroquer 42,7 millions de dollars par des applications frauduleuses de cryptomonnaies se présentant comme des plateformes d’investissement crédibles.

Apple applique déjà un ensemble de règles strictes pour les applications de l’App Store, mais le membre du Sénat américain souhaite connaître les mesures exactes prises par Apple (et Google) pour empêcher les fausses applications de se frayer un chemin sur la plateforme.

Dans cette lettre, il est demandé à Apple et Google de décrire le processus d’examen des applications de cryptos, les mesures prises pour supprimer ce type d’applications qui contournent les politiques de l’App Store et du Play Store, la fréquence à laquelle les sociétés examinent les applications existantes pour détecter les activités frauduleuses, les mesures que les utilisateurs peuvent prendre pour signaler les applications frauduleuses et si Apple a participé ou non à un effort coordonné avec Google pour supprimer les applications frauduleuses de l’App Store depuis janvier 2020.

Aussi bien Apple que Google ont jusqu’au 10 août pour répondre aux interrogations de Sherrod Brown.