Et si la guerre des tablettes n’avait pas encore eu lieu ? Lorqu’on regarde à quel point l’iPad se vend comme des petits pains, et les tablettes concurrentes rament, on se dit évidemment que soit la guerre des tablettes a été définitivement gagné un lundi de mars 2010 par Goliat, soit qu’elle n’a pas vraiment encore eu lieu. Cette seconde piste commence à prendre tout son sens. En haut, de cet article, on peut y voir le nouveau David des tablettes, la Kindle Fire d’Amazon. Disponible le 15 novembre, mais en pré-commandes depuis de nombreuses semaines -avec un certain succès semble t-il-, la nouvelle ardoise numérique d’Amazon pourrait -enfin- donner du fil à retordre à l’iPad. Les analystes et les observateurs estiment que la tablette sous Android équipée de la surcouche Amazon devrait être la meilleure concurrente de l’iPad pour cette fin d’année.


Doté d’un écran de 7 pouces et proposé à 199$ (donc sûrement au même prix en euros…), la tablette pourrait, sinon faire peur à l’iPad, au moins se vendre « bien ». Douglas Anmuth de JB Morgan estime que 5 millions de Kindle Fire pourrait être vendues pour le trimestre de cette année. Un chiffre honorable, mais clairement en retrait au regard des 11 millions d’iPad vendu au troisième trimestre 2011 par Apple…


Un chiffre honorable étant donné que jusqu’ici la concurrence s’est littéralement vautrée en essayant de contrer l’iPad. Finalement, peut-être que la guerre a déjà bien lieu, et qu’Apple a gagné moult et moult batailles, à commencer par celle de l’avancée technologique acquise. A ce niveau, Apple a clairement 2 ans d’avance sur la concurrence, puisque la firme a sorti un produit auquel personne ne croyait -sauf elle- et sur lequel elle a travaillé de long mois, obtenant un savoir faire que ses concurrents n’ont pas encore acquis.

Des concurrents sûrement bien ennuyés par le nombre importants de brevets déposés par la Pomme au moement même où elle a développé sa tablette et les forçant à réfléchir à la conception de leur produit, de manière différente. Encore du temps de perdu en somme.

Source Venturebeat.com