Hier, Sony et HTC ont lancé un « profit warning » concernant l’annonce de leur prochains résultats annuels. La firme japonaise a estimé une perte de 820 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros (contre 67 milliards initialement attendus). Sony a expliqué que c’était la conséquences du grave séisme du 11 mars dernier au Japon et du cours élevé du yen, qui pénalise ses exportations. La firme n’a pas évoqué les pertes liées au piratage du PlayStation Network (PSN), pourtant évaluées à 122 millions d’euros (Lire : Sony : 77 millions de comptes évaporés dans la nature).


De son côté, et malgré sa première place sur le marché américains des smartphones (5,7 millions de mobiles contre 4,9 pour Samsung et 4,6 pour Apple), HTC a annoncé que ses ventes pour le quatrième trimestre fiscal seraient en dessous des analyses en se situant sous celles du dernier trimestre. HTC a prévu de perdre des parts de marché face à Apple et Samsung pourtant second et troisième, pour cette fin d’année alors que les fêtes de Noël gonflent généralement les ventes. La faute au Galaxy S2 et à l’iPhone 4S…


Quel est l’intérêt pour une firme d’annoncer de mauvais résultat à l’avance ?  Les Société cotées à la bourse doivent publier à la fois des prévisions de manière régulière, et des résultats trimestriels (Q1, Q2, Q3 et Q4). Les 2 jouent sur le cours de la cotation du titre. Lorsque les résultats sont inférieurs aux prévisions, ou que les prévisions doivent être revues à la baisse, les entreprises sont dans l’obligation (dès qu’elles s’en aperçoivent), d’émettre un avis « profit warning ». C’est une obligation légale.

Source Reuters & Challenges.fr