Apple s’apprête à battre un nouveau record : pour la première fois de l’histoire du géant américain, les revenus issus de ses services devraient dépasser les 100 milliards de dollars sur une même année fiscale. D’après les estimations de Visible Alpha, la branche Services du géant californien aurait en effet généré environ 108,6 milliards de dollars sur l’année fiscale 2025 (de septembre 2025 à septembre 2025), soit une hausse de 13 % par rapport à l’an dernier.

Cette performance placerait la division services à un niveau supérieur au chiffre d’affaires annuel de sociétés emblématiques comme Disney ou Tesla. Selon JPMorgan, les services représenteraient désormais un quart du chiffre d’affaires d’Apple mais jusqu’à la moitié de ses bénéfices, principalement grâce à des marges nettement plus élevées que sur le hardware.

Apple One

Un modèle centré sur l’écosystème et la rentabilité

Ce score est le résultat d’un joli tir groupé de plusieurs services : l’App Store, iCloud, Apple Music, Apple TV+, Apple Arcade, AppleCare et Apple Pay sont devenus de véritables machines à cash . L’entreprise profite également de son lucratif accord avec Google, qui paie plusieurs milliards de dollars pour rester le moteur de recherche par défaut sur iPhone. Malgré la pression croissante des autorités américaines et européennes sur les commissions de l’App Store, la dynamique des services Apple reste donc plus que solide, pour ne pas dire ultra rentable. L’expansion d’Apple vers les contenus sportifs, comme son contrat à 700 millions de dollars pour diffuser la Formule 1 aux États-Unis, devrait contribuer à maintenir ce haut niveau de rentabilité dans les années qui viennent.

À long terme, les analystes anticipent que les services pourraient représenter d’ici 2030 plus de 30 % des revenus globaux d’Apple, soit la bagatelle de 175 milliards de dollars de chiffre d’affaires, tandis que l’iPhone continuerait d’être le pilier financier du groupe.