Les débuts difficiles du Daily sur iPad
Voici un an que le quotidien numérique The Daily a été lancé par Robert Murdoch, le mania des médias américains. L’heure est donc à un premier bilan pour ce journal qui compte un peu plus de 100 000 abonnés payants sur iPad.
Tandis que la moitié des abonnés utilisent un accès à la semaine à 99 cents (0,79€), l’autre moitié a opté pour un abonnement annuel à 39,99 dollars, soit une trentaine d’euros. Si ces résultats ne sont pas mauvais, ils ne sont pas non plus très réjouissants. En effet, la rédaction est encore loin de l’objectif des 500 000 abonnés payants nécessaires pour que le journal soit véritablement rentable.
Le journal qui a débuté avec un budget honorable de 30 millions de dollars perdait déjà 10 millions de dollars à la fin du premier trimestre 2011. Mais la bande à Murdoch a plus d’un tour dans son sac : le succès n’est pas encore au rendez-vous sur iPad, qu’à cela ne tienne, le portage du journal sur Android (démarré en janvier) devrait booster un peu plus le quotidien numérique. Reste que le cas du Daily montre bien que surfer sur le succès d’une ardoise numérique (même aussi populaire que l’iPad) ne fait pas tout… Les internautes cherchent de plus en plus de la presse gratuite et réchignent encore à mettre un centime, surtout dans du contenu dématérialisé…
Source | Clubic
Il ne faudra pas s’étonner que les journaux continuent à mourir avec un tel raisonnement. Pas celui du redacteur mais des utilisateurs qui rechignent à débourser quelques centimes. Le jailbreak ne permet tout heureusement. La dictature du tout gratuit tue les journaux et tous ceux qui les font vivre.
Completement faux métro 24 heures tous ces journaux gratuits emploi plus que les journaux payant avant de dire n’importe quoi renseigne toi
Pour une fois je suis d’acc à 100% avec la conclusion de votre article. Payer pour du contenu dematerialisé tel qu’il existe est difficile :
1. En rien le contenu est exportable (Apple system) entre machines
2. En rien
Le contenu n’est archi able remplaçant la propriété d’un objet par une licence.
3. Cette licence n’est valable que le temps de vie de l’iPhone qui sera à mon avis un poil plus court que celui du format pdf, html, ou surtout du papier (quelques milliers d’année d’existence)
4. La presse est par essence un produit culturel éphémère mais communautaire, surtout pour les magazines : prêtables, consultables en commun, échangeables, à portée de doigts, feuilletantes avec une rapidité et une ergonomie sans écran retira ni logiciel breveté.
4. La presse se compare, se touche, les gros titres se lisent vite fait pour décider à l’achat.
Alors le problème n’est pas de ne pas vouloir payer la presse format numérique. Le problème est l’inadaptation actuelle d’une presse ouverte sur un système cloisonné.