Depuis jeudi, la presse anglo-saxonne évoque à maintes reprises l’enquête du FBI dont Steve Jobs a fait l’objet en 1991. Révélée grâce à une requête du Wall Street Journal aux autorités américaines, l’affaire a de quoi surprendre. Si le dossier (191 pages) n’a été rendu public que cette semaine, les aficionados de la Pomme qui ont lu la biographie de Walter Isaacson n’apprendront pas grand chose de nouveau. Pour les autres par contre…


Ainsi, au début des années 90, le FBI a interrogé pas moins d’une trentaine de personnes (proches, ancien collègues, adversaires) pour en savoir plus sur les « expériences passées » de Steve, notamment lors de sa période « LSD ». L’agence américaine a réalisé cette enquête approfondie sur le patron d’Apple, dans le cas où celui-ci aurait été pris dans la jeune administration de George Bush père…

Steve Jobs a en effet consommé différentes drogues dans sa jeunesse, comme de nombreux jeunes et ne s’en est jamais caché. Lorsque le FBI lui a personnellement demandé : « Avez-vous consommé des drogues au cours des cinq dernières années », Steve Jobs a indiqué «Non». En outre, le FBI s’est assuré que l’homme fort d’Apple n’avait jamais participé à un attentat terroriste, ni même fait parti du parti communiste… De plus, le FBI souligne dans son rapport que Steve Jobs « a été indisponible pour être interrogé » par un agent spécial pendant « trois semaines », même « pour une heure ». Reste que malgré ces mauvais points, tout le monde a recommandé Steve Jobs pour le poste. Finalement, Steve a préféré diriger NeXT et Pixar, et cela avant de revenir chez la Pomme en 1997.

Source | 20Minutes