Après des semaines de lynchage par médias interposés de la part des opérateurs historique, Free Mobile par la voix de son fondateur vient de mettre les points sur les « i » dans une tribune accordée libre au journal Les Echos. Accusé de détruire des emplois chez ses concurrents et de profiter des investissements des concurrents, Xavier Niel s’explique sur les « Mythes et réalités » :

Côté emploi, Xavier Niel souligne que bien avant son arrivée, entre 198 et 2009, le nombre de postes dans le secteur à baissé de 52 000 avant de se redresser depuis peu. Niel s’interroge : « Effet de la quatrième licence ? ». Côté centre d’appels offshore, le fondateur de Free explique que celui-ci a commencé depuis longtemps chez les opérateurs historiques qui n’ont pas attendu l’arrivée de Free pour adopter cette stratégie. De son côté Free Mobile a embauché 1500 personnes (c’est bien peu mais Free Mobile n’a pas des 10 aines de boutiques partout en France à la différence d’Orange ou SFR).


Xavier Niel, estime que les opérateurs concurrents devraient plutôt limiter leurs dividendes au lieu d’accuser Free Mobile de bouleverser leur marché…

« Avant, c’était la réglementation et les taxes qui étaient le prétexte à la rigueur chez les opérateurs, maintenant c’est Free Mobile. L’objectif est toujours le même, maximiser le dividende en se cachant derrière un bouc émissaire ».

Du côté d’iLiad (de Free Mobile), le taux de distribution des dividendes est au raz des pâquerettes…

« En termes plus crus cela veut dire que l’oligopole distribue des dividendes beaucoup plus qu’il n’investit, et ces dividendes partent très majoritairement chez des investisseurs institutionnels rarement domiciliés en France ».

Et d’ajouter : « Un oligopole est rarement vertueux (ndlr : constitué par les trois opérateurs historiques). L’emploi et l’investissement ne sont pour lui que des préoccupations de second rang, bien loin derrière la maximisation de la rente. La concurrence, raisonnablement régulée, me paraît seule à même de concilier respect du consommateur et préservation de l’intérêt général et des grands équilibres », poursuit Xavier Niel. « Même avec Free Mobile, les trois opérateurs historiques vont demeurer très prospères » !

Source | Les Echos Via Boursiers.com