Ces dernières années, Apple s’est démarqué de nombre de ses concurrents en concevant lui-même ses propres SoC mobiles, largement au départ sous le scepticisme général, jusqu’au moment de l’annonce du premier processeur 64 bits mobile, le A7 de l’iPhone 5s (qui a rebattu les cartes du secteur). Déjà louée par les spécialistes pour la qualité de sa conception et ses performances en double coeur qui rejoignent celles des puces concurrentes fonctionnant en quatre ou huit coeurs et à une fréquence double de celle des Ax, la dernière génération de processeurs 64 bits d’Apple continue de dévoiler l’étendue de ses performances, que celles-ci soient issues de calculs bruts ou proviennent de benchs d’affichage graphiques.

Mais que vaut donc le A8 d’Apple face au tout dernier Exynos 5/Adreno 330 de Samsung, celui-là même qui est le coeur du Galaxy Note 4, nouveau flagship de la marque  sud-coréenne (et normalement sensé en remontrer à toute la concurrence) ?

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A vrai dire, les premiers tests montrent qu’il n’y a même pas de « match » tant l’écart de performances est grand entre l’iPhone 6/6 Plus et le Note 4. En résolution native, les tests Open GL 2.0 et 3.0 montrent sans détour que l’iPhone 6 est 2,5 fois plus performant que le GPU du Note 4. Ainsi, sur les tests les plus poussés le framerate du Note 4 s’effondre à 10 fps contre plus de 20 fps constant au minimum sur l’iPhone 6.

Et le plus fort, c’est que cette différence de performances est obtenue sans l’utilisation du jeu d’API Metal, qui optimise fortement les capacités graphiques et sans même tenir compte des spécificités d’architecture propres à l’A8. Moins de RAM, moins de coeurs, moins  de fréquence mais à la fin, c’est bien le A8 qui explose les perfs…Il est peut-être temps pour Samsung de travailler l’optimisation de ses processeurs.