Ce week-end, une fusillade a eu lieu à l’église de Sutherland Springs dans l’État du Texas aux États-Unis. Devin Patrick Kelly, l’auteur de la fusillade, a fait 26 morts et 20 blessés. Comme à chaque fois, les autorités tentent d’avoir des informations sur les motivations des auteurs et décident de prendre leurs smartphones pour en savoir plus. Mais l’affaire est compliquée ici et rappelle l’attentat de San Bernardino.

Le FBI a déjà reconnu que le smartphone était chiffré, ce qui l’empêchait d’accéder aux données. La police fédérale avait refusé de dire quel était le modèle du smartphone, mais le Washington Post révèle qu’il s’agit d’un iPhone. Le modèle et la version d’iOS installée ne sont pas dévoilés dans l’immédiat. Pour rappel, les iPhone sont automatiquement chiffrés depuis iOS 8.

Apple a contacté le FBI pour savoir si le téléphone était un iPhone. Le FBI a répondu que c’était bel et bien le cas, mais la police fédérale ne cherche pas — pour l’instant — l’aide d’Apple pour tenter de le déverrouiller. Il sait probablement qu’Apple refusera sachant que le fabricant avait déjà refusé de déverrouiller l’iPhone du terroriste de San Bernardino.

Que fait le FBI aujourd’hui ? Il cherche à obtenir les données via d’autres moyens, notamment les sauvegardes sur iCloud, d’autres services de cloud ou sur les ordinateurs du tueur. On peut rappeler que le FBI a récemment révélé qu’il n’arrive pas à accéder aux données de la moitié des appareils qu’il recueille à cause du chiffrement, que ce soit un iPhone ou un smartphone Android.