Comme une parfaite illustration de la quasi inviolabilité des iPhone, on apprend aujourd’hui que 423 iPhone non-déverrouillés attendent dans les bureaux du procureur de Manhattan. Ces iPhone « impliqués » dans des affaires de justice fonctionnent tous sous des versions d‘iOS 8, 9 ou  10, et ce sont les iPhone 6 qui sont les plus nombreux (166 unités). Mis à part donc quelques cas bien précis où le FBI s’est donné de gros moyens pour contourner les verrous de sécurité de l’iPhone, la justice reste globalement impuissante face au système de chiffrement mis en place par Apple.

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Dans le détail, 36% des iPhone encore verrouillés sont en relation avec des affaires de piratage et de vols d’identifiants, 24% concernent le trafic de drogue, 14% des agressions et des vols, 10% des meurtres (tout de même…), 9% des crimes sexuels, 5% l’usage illégal d’armes à feu, et 2%…qui ne sont pas spécifiés.

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Si le FBI et le procureur Cyrus Vance n’ont pas réussi à faire plier Apple, les choses pourraient changer avec l’arrivé de Donald Trump à la Maison Blanche, ce dernier ayant promis d’ouvrir grand la porte (dérobée?) à la justice et à la police. Il suffirait en fait de promulguer un Patriot Act 2 encore plus contraignant pour qu’Apple soit cette fois obligé de fournir une clef d’accès à iOS, ou de proposer une version « crackable » de son système d’exploitation mobile.