Cela ne changera pas grand chose aux très bonnes ventes américaines d’Apple sur son sol, sachant que l’entreprise californienne n’a pas vraiment la même stratégie commerciale que le fabricant chinois Lenovo. Et pourtant, symboliquement, le passage de témoin entre Apple et Lenovo concernant les ventes d’ordinateurs n’est pas non plus totalement anodin. Tout d’abord, il marque un différentiel de dynamiques entre les deux sociétés, Lenovo en pleine croissance alors qu’Apple marque un peu le pas sur un marché où il n’a plus beaucoup à gratter à moins de baisser les prix de ses machines, et donc sa marge (et donc aucune chance que cela arrive un jour).

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Lenovo a profité de la publication de ses résultats pour annoncer la bonne nouvelle, ce qui montre aussi par la bande le poids d’Apple sur le marché américain. Avec 10,8% du marché nord américain sur le dernier trimestre, le fabricant ne doit pas surplomber Apple de beaucoup (la Pdm de ce dernier est évalué aux alentours des 10%), mais au moins y’a t-il des chances que cette troisième place tienne un peu mieux que celle d’Acer, qui avait temporairement occupé la dernière marche du podium avant de s’écrouler dans les ventes, la faute à la crise économique mais surtout aussi à une image de marque déplorable qui aura fini par plomber les résultats du fabricant chinois.

A noter tout de même qu’Apple occupe encore la première place du classement des fabricants informatiques si, comme le font certains cabinets d’analystes, on inclus dans les chiffres globaux les ventes d‘iPad.