Recorded Future, une société d’étude des évènements mondiaux de sécurité et d’espionnage, s’est penchée ces derniers mois sur les nouveaux systèmes de codification et de cryptage utilisés par le groupe terroriste Al-Qaïda. L’organisation appuierait ses communications sur 3 outils de cryptage GIMF, Al-Fajr Technical Committee, et ISIS. Les changements opérés ces derniers mois seraient intervenus suite à la divulgation des documents de la NSA (affaire Snowden).

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De nouvelles Apps mobiles sous Android ont même été créées par GIMF et Al-Fajr, destinées là encore au cryptage renforcé des communications ou à éviter toute localisation possible de l’utilisateur du mobile. Comme on s’en doute, ces apps ne sont pas signées et sont proposées hors des circuits « officiels » de type Google Play. Au vu de ces informations, Recorded Future estime qu’Android « restera la plateforme préférée de ces groupes« .

Mais la vraie raison de l’adoption rapide de la plateforme Android par les organisations criminelles, outre la possibilité d’installer n’importe quel type d’application beaucoup plus simplement que sur un iPhone, reste bien sûr liée au prix des appareils, un critère essentiel sachant que la plupart des membres de ces groupes terroristes se situent dans des pays pauvres et sous-développés, des régions du monde où un mobile à plus de 150 dollars a peu de chances de vraiment décoller dans les ventes (exception faite sans doute de l’iPhone d’Apple). Voilà donc un secteur d’activité sur lequel Apple « risque » bien de ne jamais avoir prise, et ce ne sont pas les dernières publicités sur l’iPhone 5s qui changeront la donne.