Preuve du sérieux avec lequel Apple s’est lancé sur le marché de la santé, la firme de Cupertino collabore avec des acteurs du secteur afin de tester en condition réelle son outil logiciel healthkit. Ainsi, le Stanford University Hospital utilise le SDK pour opérer un suivi des niveaux de sucre contenu dans le sang d’enfants diabétiques. Lorsque ces derniers rejoignent le domicile, ils peuvent opérer eux-même le suivi de leur diabète grâce à un iPod touch équipé de l’app idoine. La Duke University  développe de son côté un système pour enregistrer la pression sanguine, le poids et d’autres mesures pour des patients atteints de cancer ou de problèmes cardiaques.

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Ce type d’évaluation en contexte réel laisse supposer qu’Apple souhaite réellement intégrer ses outils dans les milieux médicalisés. De facto, Healthkit peut déjà s’interfaçer avec les outils de monitoring médicaux professionnels comme ceux d’Epic systems Corp, une entreprise partenaire qu’Apple a cité lors du dernier Keynote. DexCom, un fabricant d’appareils de mesure pour le taux de sucre dans le sang, serait lui aussi rentré en discussion active avec Apple pour rendre ses solutions compatibles Healthkit.

Face à un tel engouement, les questions de sécurité et surtout de confidentialité des données des patients sont revenues naturellement sur la table. Apple prévoirait de mettre en place une certification Healthkit pour les développeurs intéressés, histoire de s’assurer que ceux qui utilisent ce pack d’outils savent réellement comment mettre en place des procédures garantissant une parfaite protection des données sensibles.