iOS a beau ne tenir « que » 15 à 20% de parts de marché mobile, ce dernier reste omniprésent sur la toile face à une armada d’appareils Android (et dans une moindre mesure, sous Windows), qui ne sont pas tous loin s’en faut utilisés pour surfer. Ainsi, selon les derniers chiffres de StatCounter, Safari représenterait 55% du trafic mobile aux états Unis, contre 29,9% pour Chrome et 9,5% pour Android (données établies sur la base de 3 millions de sites). Les Etats-Unis ne sont pas le seul pays où Safari mobile se retrouve en situation dominante; c’est aussi le cas au Canada, en Australie, France, Angleterre, Italie, Japon, Suède et Norvège. Chrome passe en tête au Brésil, en Allemagne ou bien encore en Russie, tandis que l’Afrique plébiscite Opera.

Safari Yosemite Icone

Au plan mondial la part de Safari mobile est de 27,6% de Pdm, à une toute petite encablure de Chrome et de ses 28,9%. Si la part importante de Safari confirme qu’un très grand nombre d’utilisateurs de smartphones sous Android n’utilise pas leurs mobiles pour surfer (et ce malgré l’arrivée des grands écrans et des phablettes), le navigateur d’Apple fait mieux que se défendre dans sa version Desktop; avec 10,5% aux Etats-Unis, Safari est certes loin de de Chrome (41,6%) voire même d’Internet Explorer (28,1%), mais possède une base installée conséquente, qui cumulée à la part de navigation « mobile  » fait de Safari un navigateur de poids au pays de l’Oncle Sam.  Les chiffres sont (étonamment) beaucoup moins bons au plan mondial puisque Safari « Desktop » n’émarge qu’à 5,4% de Pdm, derrière Firefox (18,6%), Internet Explorer (19,7%) ou bien encore Chrome (52,6%).