Au moins deux études scientifiques en cours utiliseraient les fonctions de partage de ressources de ResearchKit pour gérer une base de données ADN en cours de test. Des volontaires auraient déjà soumis leur échantillon ADN (salive), dont l’analyse serait ensuite stockée dans le nuage pour pouvoir être « traitée » par différents laboratoires.

ResearchKit

Apple suivrait les projets en cours avec la plus grande des attentions et souhaiterait favoriser les échanges de fichiers ADN entre les différents groupes d’études (ce qui pourrait ne pas plaire à tout le monde, ne serait-ce que pour des raisons éthiques). Au mieux, les apps iOS s’appuyant sur les projets « ADN » pourraient être dévoilées plus en détail lors de la prochaine WWDC. L’une de ces études scientifiques, menée au sein de l’Université de San Francisco, porte sur les causes des naissances prématurées et des facteurs génétiques qui pourraient en être la cause; la seconde étude, dont l’objet n’est pas encore précisé, se déroule actuellement à l’hôpital du Mont Sinaï situé à New-York.

Si les recherches génétiques sont souvent sources de grandes promesses médicales, elles peuvent aussi néanmoins générer leur lot d’inquiétudes, notamment au plan éthique. De nombreux observateurs, intellectuels et chercheurs, s’émeuvent de la banalisation possible des échantillons ADN et de leurs « échanges » (que le cloud pourrait largement faciliter) , banalisation qui pourrait ouvrir la boîte de pandore de services d’assurance santé « à la carte », facturés en fonction du patrimoine génétique de chacun.