Apple a beau être assis sur une montagne de cash de presque 200 milliards de dollars, l’entreprise préfère s’endetter pour financer ses plans massifs de rachats d’actions (on parle ici de rachats équivalent à plusieurs dizaines de milliards de dollars), ce afin d’éviter d’avoir à payer des taxes importantes en cas de rapatriement de ses fonds placés un peu partout dans le monde.

Yen

Le californien choisit donc la voie de l’endettement (massif lui aussi, mais dans le cas d’Apple ce n’est pas vraiment un soucis) et de l’émission d’obligations que les investisseurs s’arrachent comme des petits pains un jour de disette. Afin de profiter des taux d’intérêts faibles au Japon, il se murmure qu’Apple pourrait, une fois n’est pas coutume, libeller ses obligations dans une autre monnaie que le dollar : le Yen.

Apple Store Logo

La levée de fonds pourrait être lancée dès le mois prochain, et pourrait se monter à 270 milliards de Yens en cumulé, soit l’équivalent de 2,2 milliards de dollars (ou 2 milliards d’euros). L’opération permettrait de financer une partie des 200 milliards de rachats et dividendes qui seront versés aux actionnaires d’ici 2017; et dire qu’à une époque pas si lointaine, un certain Steve Jobs refusait de verser le moindre dividende aux actionnaires d’Apple…