Zodiac : Orcanon Odyssey (Lien App Store – 8,99€ – iPhone/iPad) est un J-RPG créé par le studio français Kobojo avec la participation de quelques pointures japonaises issues des rangs de Square Enix (et qui ont tous travaillé sur la saga Final Fantasy). Très prometteur, doté de superbes graphismes et d’une bande sonore somptueuse, les premières heures passées avec le jeu pouvaient laisser comprendre qu’on tenait là un pur chef d’oeuvre. Las, mille fois hélas, il semble bien que le studio Kobojo se soit moqué des joueurs et de leur confiance; beaucoup. Premier grief, les bugs, nombreux, à tel point que l’on se demande si le jeu a bénéficié d’une phase de test avant son lancement. Second grief, le fait qu’il manque de nombreux éléments pourtant promis au départ, comme le nombre de classes jouables, qui passe de 12 à 3, ce qui fait tout de même tâche dans un jeu vendu à un tarif premium situé dans le haut du panier. Troisième reproche, Orcanon Odyssey s’avère très court, et surtout s’arrête brutalement sur un étrange « A suivre » qui vient casser brutalement le déroulé de l’histoire.

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Mais le pire, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, est bien que Kobojo a modifié hier la description du jeu, précisant : « Bienvenue dans le monde d’Orcanon et dans l’épisode 1 de la saga Zodiac« . Problème, il n’était précisé nulle part au moment du lancement du titre que ce dernier était conçu en format épisodique « à la Telltale« . Les premiers acheteurs étaient donc tous persuadés de s’être procurés un jeu complet, et comprennent donc aujourd’hui qu’ils se sont fait avoir dans les grandes largeurs. Le plus triste dans cette histoire, est de se rendre compte que ce sale coup est le fait d’un studio français, studio qui vient en plus de gâcher par des décisions financières et marketing stupides la collaboration pourtant très prometteuse (et assez unique) avec des pointures japonaises du jeu vidéo. En l’état, et malgré nos anciens articles laudateurs sur Orcanon (tous écrits bien sûr de bonne foi), nous ne pouvons donc vous conseiller l’achat de ce jeu. Ceux qui sont déjà passés à la caisse et qui seraient, comme nous, assez dépités devant la tournure des choses, peuvent toujours demander un remboursement.