Depuis quelques années, la Russie ne parvient plus à sortir de ce qui est devenu un véritable bourbier économique et traverse l’une des pires crises de son histoire. En bon stratège, Vladimir Poutine, conseillé par son nouvel homme d’influence German Klimenko, a décidé de réagir en faisant d’une pierre deux coups : l’homme fort du Kremlin n’a pas hésité à mettre dans son viseur Apple, Microsoft et Google et annonce qu’un nouveau système d’impôt sur les bénéfices sanctionnera plus lourdement les sociétés étrangères implantées en Russie, ce qui signifie qu’Apple, Microsoft  ou bien encore Google sont évidemment particulièrement concernées. L’objectif de la manoeuvre, de type franchement protectionniste, est d’apporter un coup de pouce aux grands groupes locaux comme Yandex.

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Peut-être le vrai atout d’Apple en Russie : German Klimenko, nouveau bras droit de Poutine, est un vrai fan des produits à la pomme.

Si pour Apple le train des réformes ne concernera que cette modification de fiscalité, l’avenir s’annonce moins reluisant pour Google, ce dernier étant accusé par les autorités russes de ne pas avoir répondu favorablement aux nouvelles mesures légales sur le contrôle d’internet. German Klimenko estime même que la position de Google constitue une menace potentielle contre la sécurité du pays. Quant à Microsoft, le temps pourrait se couvrir rapidement puisque le gouvernement russe réfléchirait sérieusement au remplacement des ordinateurs Windows par des postes de travail Linux, une mesure radicale qui viendrait en réaction aux sanctions décidées par les américains contre la Russie suite à l’invasion des troupes russes en Crimée.

A noter aussi qu’Apple aurait presque fini de transférer les données des utilisateurs iCloud « russes » vers des centres de données situées en Russie (et qui seront en partie sous surveillance du Kremlin). Real-Politik vous avez dit ?