James Comey, l’actuel directeur du FBI, a publié une lettre pour évoquer l’affaire qui oppose Apple et le FBI. L’iPhone du tireur de San Bernardino est bloqué par un code et le FBI cherche à accéder au contenu. Il a demandé à Apple de retirer les protections mises en place pour éventuellement trouver des indices, mais Apple refuse de coopérer pour conserver la vie privée de l’ensemble de ses utilisateurs.

James Comey FBI

Dans sa lettre, le directeur du FBI écrit « nous ne voulons pas casser le chiffrement de n’importe qui ou définir une clé valable partout ». Et d’ajouter « nous voulons simplement avoir la chance, avec un mandat de perquisition, d’essayer de deviner le mot de passe du terroriste sans que le téléphone ne se détruise tout seul et sans que cela prenne une décennie pour le deviner correctement ».

Ces propos rejoignent ceux déjà indiqués auparavant. Le FBI a déjà fait savoir qu’il cherchait seulement à entrer dans l’iPhone du tireur pour avoir des informations et rien de plus. Apple refuse de coopérer, le fabricant se doute que le FBI va ensuite profiter du système pour tenter d’infiltrer d’autres iPhone sans que les utilisateurs ne soient au courant. Leur vie privée ne serait pas respectée dans ce cas.

Par ailleurs, le FBI a publié un communiqué de presse ce dimanche. Le mot de passe du compte Apple du tireur ayant été changé par le FBI 24 heures après la fusillade, la sauvegarde iCloud ne s’effectue plus sur l’iPhone (celui-ci a l’ancien mot de passe en mémoire). Le FBI se défend et clame que l’aide d’Apple est toujours nécessaire. Pour lui, l’iPhone stocke plus d’informations que les sauvegardes d’iCloud, d’où la nécessité d’avoir un accès.