Human Resource Machine : le jeu qui vous apprendra les bases de la (bonne) programmation
Tomorrow Corporation est à l’origine de quelques uns des meilleurs jeux actuels sur console, PC et mobiles; World of Goo (Lien App Store – 4,99€ – iPhone/iPad) ou bien encore Little Inferno (Lien App Store – 4,99€ – iPhone/iPad) sont de véritables bijoux d’inventivité. Human Resource Machine (Lien App Store – 4,99€ – iPhone/iPad), leur dernière création déjà sortie sur PC et Wii U, passe enfin par la case mobile, pour notre plus grand bonheur de joueur iOS. Sous couvert de dénoncer de façon humoristique la dégradation des conditions de travail dans certaines entreprises, Human Resource Machine apparaît très vite et surtout comme une introduction absolument parfaite au principes même de la programmation informatique.
Le personnage principal est en effet invité à garnir des chaînes de distribution en se servant de « commandes » permettant de planifier ses action. On retrouve donc des commandes de début de programme (Inbox), de sortie (outbox), de conditions (If Jump), de stockage temporaire de data (Copy To, Copy From), etc…, le tout dans un environnement cartoonesque où de petits chefs passeront leur temps à vous expliquer que vous n’en faites jamais assez…La progression maîtrisée de la difficulté permettra aux débutants en algos d’assimiler les bases de la programmation sans même s’en rendre compte. Mais le plus beau, c’est que ce petit jeu génial amène aussi à BIEN programmer, en fixant des objectifs visant à rendre le code plus sobre et mieux écrit. Le nombre de lignes de « code » est ainsi valorisé, tout comme la « vitesse d’exécution » du programme, ce qui pousse le joueur à coder de façon « propre ».
Bref, Human Resource Machine, au sens propre comme au sens figuré, cache bien son jeu, et tous ceux qui souhaitent commencer dans la programmation peuvent en faire la première étape de leur formation; le jeu est bon à ce point là. Quant aux autres, qu’ils ne se privent pas: ce puzzle game d’un nouveau genre est bien la preuve que le soit-disant petit jeu « indé » recèle souvent des trésors d’intelligence, bien loin de la grosse cavalerie des titres AAA…
J’ai adoré world of goo. Cela donne envie 😀