Entre le 11 mars et le 5 avril, 500 millions de Tweets (mini-messages) ont été échangés concernant la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon. D’habitude, il s’échange environs 140 millions de tweets par jours sur le site de Twitter et sa déclinaison pour smartphones du même nom [Lien App Store – Gratuit]. Twitter a permis aux internautes et mobinautes d’échanger autour du drame, le site de micro-blogging se révélant une source d’information très efficace en terme de rapidité de de mise à jour de l’information. Du coup, les fondateurs du projet communautaire Webnode ont eu l’idée de croiser le nombre d’échanges de mini messages liés à Fukushima et envoyé via Twitter, avec les déplacements de masses d’air chargées en particules radioactives. C’est ainsi que les termes Social Network et Radiation intensity une fois passés au mixeur ont donné Social intensity, soit l’influence des déplacements d’un nuage radioactif sur des échanges de message sur un réseau social !


En France, les pics d’envois de twitts ont eu lieu les 22 mars et le 1er avril (ce n’est pas une blague). Il est intéressant de noter que les pics de mini-messages relevés aux quatre coin du monde ne correspondent pas systématiquement à un pic simultané de radioactivité dans le lieu concerné, signe d’une certaine latence de réaction entre le survol du nuage et le sursaut de la communauté Twitter. Plus étrange, le 15 mars, alors que les utilisateurs de Twitter s’affolent sur les trois quart de la planète à l’exception du Groenland (non habité) et d’une grande partie du continent africain (quasiment non équipé en accès Internet), en France les échanges de messages sur le sujet sont au plus bas. D’une manière générale, alors que nos propres voisins européens commencent à s’échanger des messages dès les premiers jours de la catastrophe, la France reste calme jusqu’au 20 mars environ. Etonnant non ?

Source | Socialintensity