L’année dernière, le vol 804 de la compagnie EgyptAir (reliant Paris au Caire en Égypte) a connu un crash faisant 66 morts. L’Airbus A320 a connu un incendie et l’enquête est toujours en cours pour savoir d’où il est parti.

En janvier dernier, des premiers indices ont suggéré que des produits Apple étaient liés à cet incendie, à savoir un iPhone 6s et un iPad mini 4 appartenant au copilote. Aujourd’hui, l’enquête continue et Le Parisien rapporte que trois experts judiciaires ont été nommés. Les juges ont choisi des spécialistes qui ne figurent pas sur la liste habituelle des experts du ministère de la Justice. Ils ont retenu un ingénieur chercheur au CNRS, un docteur en physique des solides du ministère des Armées et une ingénieur spécialiste des piles et des batteries, qui dépend aussi du ministère des Armées.

Quelle va être leur mission ? Ils vont devoir vérifier si l’iPhone et l’iPad ont pu provoquer l’incendie, notamment en vérifiant les batteries. Trois iPad mini 3G de première génération (modèle A1455) et trois iPhone 6s ont été achetés, aussi bien neufs que d’occasion, pour faire les tests. Les experts vont notamment tenter de provoquer un incendie pour calculer le rayonnement de chaleur produit et analyser les suies et les fumées qui se dégagent. Les experts vont alors voir à quelle vitesse les produits prennent feu et dans quelles conditions. Ils doivent remettre leur rapport avant le 30 septembre.

Après une demande de réaction à l’information du jour, Apple donne le même discours qu’en janvier dernier, à savoir ne pas avoir été contacté par la gendarmerie des transports aériens (GTA) ou toute autre autorité. « Nous n’avons eu accès à aucun rapport mais la compréhension que nous en avons est qu’il n’y a pas de preuve qui lie cet événement aux produits Apple » ajoute le fabricant.