Le HomePod devait initialement sortir ce mois-ci, mais Apple a finalement décidé de repousser son enceinte connectée qui tourne avec Siri à 2018. Pour Ross Gerber, un actionnaire d’Apple qui est aussi le patron de Gerber Kawasaki Wealth and Investment Management, ce délai pose un problème.

Pour lui, Apple aurait pu se faire de « l’argent facile » avec le HomePod pendant les fêtes, parce que ce type de produits commence à intéresser le grand public. Aux États-Unis, l’Amazon Echo et le Google Home (des rivaux du HomePod) ont justement cartonné pour Noël. « Ne pas avoir le produit Apple aussi simplement que cela est un énorme échec pour eux. Et cela a été ma critique d’eux au cours des deux dernières années (…) au point d’être réactifs, par opposition à proactifs, dans l’innovation », indique l’actionnaire.

Mais il n’a pas réellement peur en Apple. En réalité, il se veut plutôt optimiste et s’attend à ce que le trimestre en cours soit très bon avec plusieurs millions d’iPhone vendus. L’actionnaire conclut en indiquant avoir davantage confiance en Apple aujourd’hui qu’en Apple il y a un an. La raison n’est pas donnée.

Apple reste vague concernant la nouvelle date de sortie du HomePod, si ce n’est que ce sera au début de 2018. Seuls les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie pourront en profiter au départ, les autres pays devront attendre. Même la France devra attendre, alors que Siri est disponible en français par exemple.