Le New York Times décide de moins partager d’articles sur Apple News
Le New York Times a décidé de garder une certaine distance avec Apple. Mark Thompson, le patron du célèbre journal américain, a fait cette révélation à l’occasion de la Oxford Media Convention en Angleterre.
« Nous essayons d’être intelligents dans la façon dont nous envisageons nos partenariats avec ces plateformes », a-t-il indiqué, faisant référence aux groupes technologiques comme Apple. Il n’a pas réellement expliqué pourquoi il a décidé de limiter la diffusion d’articles dans Apple News, mais il semblerait que le New York Times veuille passer par le moins d’intermédiaires possible. En d’autres termes, le New York Times veut que les internautes viennent jeter un coup d’œil sur son site ou son application directement plutôt que passer par Apple News ou d’autres services similaires.
Cette annonce arrive une semaine avant la keynote d’Apple où Apple doit présenter un service de streaming vidéo et un service pour lire la presse en illimité. De précédents bruits de couloir ont fait état qu’Apple a du mal à négocier avec le Wall Street Journal, le New York Times et le Washington Post (les plus gros journaux américains) pour les inclure dans son service.
En outre, Mark Thompson fait savoir que le New York Times garde également ses distances avec Facebook. « Nous ne voulons pas que la consommation principale du New York Times soit sur Facebook », a-t-il expliqué. Il déclare toutefois que son journal dépense « beaucoup d’argent » pour faire de la publicité sur Facebook.
On sera donc mieux servi gratuitement avec google actualité et les thèmes de News choisis.
A la rigueur, utiliser les applications de news existantes sur l’appstore (journaux français) et pas s’abonner au service Apple qui risque se voir grillé petit à petit par les adhérents voyant leurs revenus plonger avec le partage des recettes abonnements Apple et leurs fameux 30%
Un calcul simple.
Combien est leur abonnement direct et combien percevront ils par un abonnement a Apple news moins le tiers de leurs revenus publicitaires sur ce secteur ?
Comme ça a la louche il est impensable et irréalisable pour un journal de passer par ce système.
On ne lit pas un journal comme on écoute de la musique